Les RG sont un service public et nous savons très bien que tout service public sert à des fins politiques. Le problème vient du fait que certains fonctionnaires de ces services agissent à des fins politiques au sein de " leurs " services.
Au moment des élections, il n'est pas rare que les RG soient sollicités pour " calmer " quelques fougues égotiques. En effet, si parfois les RG servent à des fins politiques, c'est qu'en fin de compte, tout sert à des fins politiques. Il ne fait aucun doute que les hommes politiques s'en servent, chacun tire avantage de son travail de fourmi et de ses moyens. On peut facilement s'imaginer la tentation pour un ministre de l'Intérieur comme Valls d'avoir recours à leurs services. Vous pensez, une organisation comme les RG possède quelques 800 000 fiches et dossiers qui font l'objet de tous les désirs. Tout est classifié, répertorié et référencé.
Les RG bénéficient d'une très longue expérience dans l'espionnage des formations politiques, une vieille tradition qui remonte à Fouché et Vidocq. Comme en 1968, une de leurs fonctions est d'éclairer le gouvernement sur l'état de l'opinion française et les perspectives de scrutin. Ce service d'État est sous un contrôle politique, qu'il soit ministre ou groupe politique. La légitimité de leur rôle est souvent mise en cause et la collusion ou dirais-je plutôt, la suspicion de collusion avec le pouvoir politique est loin d'être une rengaine nouvelle.
En période électorale, une enquête des RG peut être utilisée par un ministre abusif comme Valls, dans le but de déstabiliser un candidat adversaire, c'est une tactique courante. Certaines de ces enquêtes peuvent avoir des effets néfastes et voulus dans l'opinion. Tout cela peut contribuer à alimenter la défiance des citoyens envers les politiques, ce qui me semble être une très mauvaise chose pour notre démocratie. N'oublions pas que la suspicion ouvre la voie à la désaffection voire au mépris de la fonction publique,
Au moment des élections, il n'est pas rare que les RG soient sollicités pour " calmer " quelques fougues égotiques. En effet, si parfois les RG servent à des fins politiques, c'est qu'en fin de compte, tout sert à des fins politiques. Il ne fait aucun doute que les hommes politiques s'en servent, chacun tire avantage de son travail de fourmi et de ses moyens. On peut facilement s'imaginer la tentation pour un ministre de l'Intérieur comme Valls d'avoir recours à leurs services. Vous pensez, une organisation comme les RG possède quelques 800 000 fiches et dossiers qui font l'objet de tous les désirs. Tout est classifié, répertorié et référencé.
Les RG bénéficient d'une très longue expérience dans l'espionnage des formations politiques, une vieille tradition qui remonte à Fouché et Vidocq. Comme en 1968, une de leurs fonctions est d'éclairer le gouvernement sur l'état de l'opinion française et les perspectives de scrutin. Ce service d'État est sous un contrôle politique, qu'il soit ministre ou groupe politique. La légitimité de leur rôle est souvent mise en cause et la collusion ou dirais-je plutôt, la suspicion de collusion avec le pouvoir politique est loin d'être une rengaine nouvelle.
En période électorale, une enquête des RG peut être utilisée par un ministre abusif comme Valls, dans le but de déstabiliser un candidat adversaire, c'est une tactique courante. Certaines de ces enquêtes peuvent avoir des effets néfastes et voulus dans l'opinion. Tout cela peut contribuer à alimenter la défiance des citoyens envers les politiques, ce qui me semble être une très mauvaise chose pour notre démocratie. N'oublions pas que la suspicion ouvre la voie à la désaffection voire au mépris de la fonction publique,