Dans cette société, où rien n'est important,
Où rien n'existe plus, qui ne soit inutile,
Quand les peuples ne vivent qu'à force d'expédients,
Et que, au fil du temps, tout n'est plus que futile!
Politiciens véreux, grands dirigeants voraces,
N'ayant pour leit-motiv, que posséder encore
En écrasant les gens de crédits et de taxes,
Vous êtes des parias, qu'il faut foutre dehors.
Vous usez du pouvoir à des fins mercantiles,
Que le peuple se meure, vous en riez sous cape,
Les pauvres du pays, pour vous, sont des débiles,
Qu'il faut manipuler, soumettre ou bien abattre.
Cette gloire éphémère sera un feu de paille,
Votre cercueil en or ne vous protège pas,
Vous pourrez bien pleurez, sur ces fastes ripailles,
Dont vous vous gaviez tant, quand vous faisiez la loi.
A travers tous les temps, des despotes orgueilleux
Ont cru pouvoir mater le peuple en l'affamant,
Heureusement aucun n'a vécu assez vieux,
Pour jouir de ce pouvoir, qu'il a volé aux gens.
Un pauvre handicapé est mort de faim, de froid
Alors que vous faisiez bombance en vos palais,
Pourtant, il était là, juste à l'orée du bois,
Vous avez sacrifié sa vie contre monnaie.
La misère ne dure qu'autant qu'on la supporte,
Le citron ne se presse qu'autant qu'il ait du jus,
Vous pourrez bien hurler! barricader vos portes,
Quand le peuple se lève, rien ne l'arrête plus.
Texte original de pipilleetjeannot